Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables de Philippe Delerm

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Quatrième de couverture:

« Merci pour la purée, pour Alain de Botton, pour le vin chaud, pour Léautaud, pour les Mustang de don Pedro, pour Flaubert et la menthe à l’eau, pour la pizza des pas perdus, les nuits anglaises de Dickens et les secrets du mousseux tiède. Bien sûr que l’on dévore encore. Comment se souvenir sinon d’avoir pu dévorer ? »

Mon avis:

Je plaide coupable, j’ai (encore) choisi un livre pour son titre. En même temps, comment résister à l’association d’un immense écrivain anglais et une sucrerie nuageuse qui colle aux doigts sur une même couverture. Mais c’était aussi un prétexte pour découvrir le talent de Philippe Delerm.

Que raconte-t-il cette fois-ci Philippe ? De la purée à Proust, en passant par Balzac et les fast-food, ces courtes nouvelles nous entrainent dans une spirale nostalgique, empli de saveurs gustatives et littéraires, servi par une plume des plus agréable. L’écriture de Philippe Delerm est très belle, métaphorique et imagée, elle sert à merveille le récit de ses petits plaisirs quotidiens. Cependant, ce verbe très plaisant tend à s’étioler car l’on finit par s’ennuyer. Ces petites histoires ne m’ont pas emporté, je n’ai pas particulièrement souri, ni ai été émue. L’auteur suggère des détails de la vie de tous les jours, mais ses paroles n’apportent rien, on dirait un simple constat.

L’écriture de Delerm n’aura pas suffi à me transporter. Je suis tout de même contente d’avoir découvert l’un de ses écrits et ressort avec un délicieux souvenir : vous vous rappelez de Crin-Blanc ?

Ma note: 3/5

Citation:

« Il y avait des pommes d’amour. Ça on essayait juste une fois : ce rouge grenadine un peu brillant autour de la pomme faisait vraiment envie, mais après avoir cassé du bout des dents l’enveloppe de sucre, on était plutôt déçu de sentir l’acidité d’une vraie pomme ; on avait l’impression de se faire avoir, de croquer à l’ordinaire, un peu embarrassé par les éclats rougeoyants durs qui ne paraissaient plus du tout magiques, et empêchaient juste de manger normalement une pomme tristement banale. »

10 réflexions sur “Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables de Philippe Delerm

    • Si je dois en lire un autre je prendrai certainement celui-là mais ce ne sera pas pour tout de suite. J’ai un avis très mitigé, mais tu as raison l’auteur aura réussi à me faire sourire avec ses titres ! 😀

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  1. Je me rappelle avoir lu « La première gorgée de bière » et avoir bien aimé! Mais si j’ai lu d’autres livres de lui, ils ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable… C’est vrai que l’ennui peut vite arriver en fait. Mais je me laisserais peut-être tenter par celui-ci ! 😉 à emprunter en bibli!

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