Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer

9782253157304FS

Quatrième de couverture:

Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant… Savoureuse et captivante, cette comédie de moeurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

Mon avis:

Une erreur d’adresse mail et voilà qu’Emmi Rothner et Leo Leike entrent en contact. S’installe alors, entre eux une correspondance à la façon d’un jeu du chat et de la souris. Converser sans jamais s’être rencontré, les fascine tant qu’il ne peuvent s’arrêter. Pourtant, cette seconde vie virtuelle ne peut pas faire abstraction de la réalité…

Quand souffle le vent du nord fut une lecture en deux temps. Le début de ma lecture a été très agréable mais je survolais plus que ne m’attachais réellement aux personnages. Le genre épistolaire 2.0 m’a perturbée car je n’arrivais pas à cerner les personnages. Pas habituée à lire des romans où l’on ne trouve que des correspondances, je lisais davantage par pure curiosité et parce que les dialogues des héros me faisaient sourire. Puis, une fois la moitié du roman atteinte, j’ai réussi à apprivoisé Emmi et Leo. Je me suis attachée à leur histoire même si elle peut paraître rocambolesque. Qui oserait s’attacher à un(e) inconnu(e) ? Mais leur échange était parfois tellement bien trouvé ! Aucun des deux personnages n’a d’ascendant sur l’autre. Ils sont sur le même pied d’égalité. Bref, une lecture divertissante sans prise de tête, comme il est bon d’en lire par moment !

Je ne pensais pas lire la suite La septième vague, mais la fin du roman m’a tellement surprise que j’ai bien envie de connaître les nouveaux échanges électroniques d’Emmi et Leo.

Ma note: 4/5

Citations:

« Bonjour Emmi ! Quel sentiment merveilleux, après un épuisant séminaire à Bucarest, ville peu enchanteresse s’il en est, en cette saison qu’ils appellent là-bas perversement le printemps (tempêtes de neige, gel), quel sentiment merveilleux, donc, de revenir chez soi, d’allumer tout de suite son ordinateur, de trouver, dans l’enchevêtrement des 500 mails envoyés par des correspondants implacables pour vous faire part de nouvelles accessoires voire pitoyables, quatre mails de Mme Rothner, si appréciée pour sa maîtrise du langage, son style et ses programmes en plusieurs points, et, comme un ours du grésil roumain en voie de décongélation, de se réjouir de lire quelques phrases chaleureuses. Euphorique, on ouvre le premier mail et qu’est-ce qui saute à la figure ? CONNARD ! Merci pour l’accueil ! »

« Léo, je pense sans cesse à vous. Vous occupez quelques millimètres carrés de mon cerveau (ou de mon cervelet, ou de mon hypophyse, je ne sais pas dans quelle partie du cerveau on pense à quelqu’un comme vous). Vous y avez planté votre tente. »